L’analyse économique contemporaine repose en grande partie sur les apports de la théorie de l’équilibre général, selon laquelle la coordination des actions individuelles par le mécanisme de marché est le processus le plus efficace pour allouer des ressources, et pour inciter à produire et à consommer en fonction des prix. Le petit livre de Claire Pignol opère un travail salutaire de clarification d’un corpus insuffisamment questionné. Il était en effet urgent de se pencher réellement et sérieusement sur l’ensemble des hypothèses formulées par les tenants de la théorie de l’équilibre général, depuis Léon Walras à la fin du XIXe siècle, tant elles paraissent contre-intuitives. Claire Pignol montre bien qu’il s’agit de « théorie », qu’il faut en discuter la démarche épistémologique particulière et que ses conséquences philosophiques doivent être approfondies. (...)
La suite du compte rendu sur le site de la revue Lectures : https://journals.openedition.org/lectures/24600
Un livre de 131 pages paru aux Presses universitaires du Septentrion